Le vocabulaire des types de documents comprend trois éléments assez techniques, ayant trait soit au regroupement de documents (par exemple : une collection), soit, à l'inverse, à un fragment de document (par exemple : un paragraphe) ou à une métadonnée (par exemple : un nom d'éditeur). La partie principale est constituée du vocabulaire des types de documents. Le schème de classification distingue les documents de référence destinés à la lecture et les documents de transaction utilisés pour la conduite des affaires tant administratives que commerciales et financières.
Les documents de référence se subdivisent en huit types généraux. De plus, ils peuvent être associés à un type spécialisé. La plupart des documents peuvent donc être indexés sur plus d'une valeur, au moyen des termes appropriés, notamment pour les activités administratives et les échanges avec les clientèles, les partenaires et les fournisseurs de l'Administration. Ce schème de classification prend en compte la nature du document électronique et établit des bases pour l'exploitation de la structure logique des documents. L'information qu'il véhicule est surtout utile pour le contrôle documentaire, mais il peut également faciliter le repérage.
La désignation d'une structure logique de type documentaire permet principalement de retracer l'appartenance des occurrences qui indiquent une progression dans le cours d'un processus. L'enregistrement du type de document décrit en quelque sorte le contexte administratif d'un document pour bien conserver celui-ci. Les documents de transaction doivent être gérés comme des documents administratifs ayant une valeur juridique, c'est-à-dire pouvant faire office de preuve. Les définitions suivantes distinguent les deux types de documents :
Pour les documents de référence, huit catégories générales de termes désignant des types de documents peuvent être utilisés dans n'importe quel domaine d'activité. En voici la liste et leur définition :
Jusqu'à maintenant, les listes de termes ne couvrent que cinq domaines de spécialité, sur un potentiel de plusieurs centaines en administration publique. Ces groupes de termes couvrent des domaines administratifs spécifiques. On ne s'étonnera pas du grand nombre de redondances avec le schème des domaines-objets de ces types de documents, tout particulièrement dans le cas des fonctions administratives communes qui sont analysées sous tous les angles :
Dans la classe des documents de transaction, les documents qui sont effectivement échangés sont appelés instances de transaction. La caractéristique de base des instances de transaction est qu'il s'agit de documents à valeur juridique, c'est-à-dire pouvant faire office de preuve. Toutes les occurrences des types dont la valeur est héritée de l'une des trois autres branches de deuxième niveau de type de document, par exemple un formulaire, sont déjà définies. La subdivision sémantique n'est donc pas propre aux documents de transaction qui permettent d'exécuter des actions ou de remplir des formalités sur une base individuelle.
Les titres désignent des documents de transaction dont l'utilité n'est pas limitée à une seule occurrence et qui peuvent être valides pendant une plus ou moins longue période. Ces titres sont des documents qui ont une valeur juridique d'attestation et qui attribuent des droits ayant une portée plus grande que les instances de transaction en soi, par exemple un permis valable pour un an. Parmi les documents de transaction, les titres ont l'importante fonction de donner une stabilité à la certification de l'identité des parties et de leurs attributs, ou aux autorisations, dans le contexte d'une architecture de sécurité. Les principaux titres sont :
Pour comprendre plus aisément ce vocabulaire, il importe de distinguer les différentes personnalités de l'Administration dans ses échanges avec l'extérieur de l'appareil administratif :